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URPP Human Reproduction Reloaded | H2R CHARLS

Questions fréquemment posées

Quel est le but de cette enquête ?

Cette étude a été élaborée par des chercheuses et chercheurs de l’Université de Zurich afin de mettre en lumière les connaissances et opinions sur divers aspects liés à la fertilité, à la famille et à la famille en Suisse.

L’enquête CHARLS (Swiss (CH) Assisted Reproduction Longitudinal Study) fait partie intégrante du Pôle de recherche universitaire « Human Reproduction Reloaded | H2R ». Elle vise à apporter un éclairage critique sur les répercussions sociales, éthiques et juridiques des progrès technologiques dans le domaine de la médecine de la reproduction, ainsi que sur les opportunités, risques et limites potentiels y relatifs.

Ces questions et ce besoin émanent en particulier de la recherche et de la politique. En effet, les méthodes et possibilités liées à la procréation médicalement assistée évoluent vite, et la perception de la population ainsi que la façon dont elle s’en empare sont encore largement méconnues. Il est important de pouvoir générer, sur ce sujet largement inexploré, des connaissances fondées sur des données scientifiques.

Les résultats seront publiés sous forme d’articles, de chapitres, de livres ou de monographies. Ils seront ainsi notamment mis à la disposition d’autres chercheuses et chercheurs. Il est en outre prévu de créer un réseau durable et un centre d’information pour des travaux ultérieurs visant à approfondir la recherche dans ce domaine.

En outre, les résultats seront aussi partagées avec le grand public, afin de favoriser une meilleure compréhension générale de ces thèmes en Suisse, et de permettre à la population de prendre part au débat. Des communiqués de presse et d’autres formes de communication sont prévus à cet effet.

Enfin, les résultats de l’enquête sont également susceptibles de contribuer à la prise de décision politique. Ils permettent en effet d’aborder les besoins et les doutes de la population et, le cas échéant, d’y répondre par des mesures appropriées. Nos travaux de recherche pourront servir de base à l’élaboration de lignes directrices et de recommandations à destination des institutions politiques et sociales.

Qui participe à ce projet de recherche ?

6 des 7 facultés de l’Université de Zurich participent à ce projet de recherche. Vous trouverez plus d’informations sur le projet « Human Reproduction Reloaded | H2R » ici. Il s’agit d’un Pôle de recherche universitaire (UFSP), ce qui signifie que des chercheuses et chercheurs issus de diverses disciplines travaillent conjointement à un même projet d’envergure. Les UFSP ont pour objectif la promotion de connaissances nouvelles et fiables dans des champs innovants et pertinents d’un point de vue sociétal. À cette fin, ces pôles de recherche explorent une question sous une multiplicité d’angles, en incluant autant que possible des spécialistes de toutes les disciplines pertinentes.

Chaque vague de l’enquête par panel CHARLS est le fruit d’une collaboration interdisciplinaire : droit, médecine, sociologie, psychologie et éthique notamment. Cette diversité a vocation à favoriser une compréhension complète et pluriperspectiviste des divers défis sociétaux liés à l’évolution rapide des méthodes et possibilités liées à la procréation médicalement assistée.

Cette enquête consiste-t-elle en un questionnaire unique ou est-il prévu de la renouveler ?

Il est prévu de réitérer l’enquête à intervalles réguliers (tous les 2 ans environ) ; il s’agit donc d’une enquête par panel réalisée en plusieurs vagues. Cette enquête se concentre sur des questions relatives aux connaissances, à l’utilisation et aux avis sur les méthodes et options liées à la procréation médicalement assistée. Il n’est pas nécessaire de s’engager à participer sur plusieurs années. Votre participation se fera toujours sur une base volontaire, et vous pourrez à tout moment y mettre un terme ou nous écrire que vous ne souhaitez plus être contacté·e. Dans ce cas, vos coordonnées seront immédiatement détruites. Notre équipe vous serait néanmoins très reconnaissante de bien vouloir nous aider à assez long terme !

La participation à l’étude est-elle volontaire ?

Oui. Vous n’avez aucune obligation de participer à cette étude. Toutefois, chaque réponse est extrêmement précieuse pour notre recherche et contribue à dresser un tableau complet à l’échelle suisse. Par conséquent, s’il n’y a que quelques questions auxquelles vous ne souhaitez pas répondre, vous pouvez sans autre les passer.

Beaucoup de questions sont très personnelles. Pourquoi avez-vous besoin de telles informations, et ai-je l’obligation de répondre à ces questions ?

En effet, beaucoup de questions sont très personnelles, le thème de la recherche étant particulièrement personnel et individuel. Nous avons besoin de poser ces questions, car elles nous donnent des indications précieuses concernant les décisions de se reproduire des personnes et à leurs expériences en la matière.

Vous n’avez bien sûr aucune obligation de répondre à ces questions. Chaque réponse est extrêmement précieuse pour nous, mais votre bien-être passe naturellement avant tout. Si répondre à une question vous met mal à l’aise, sentez-vous libre de passer cette question. Votre participation restera extrêmement utile même sans certaines informations ponctuelles !

Je ne souhaite pas avoir d’enfants / ne peux pas avoir d’enfants. Dois-je tout de même participer à l’enquête ?

Absolument ! Ce qui nous intéresse, c’est de savoir quand, pourquoi et comment les personnes vivant en Suisse souhaitent avoir des enfants (et combien), ou si, justement, elles ne souhaitent pas ou ne peuvent pas en avoir. Tous les projets de vie ont la même valeur à nos yeux, et tous nous intéressent au même titre.

Pourquoi reposons-nous les mêmes questions ?

Il y a trois raisons à cela :

  • Premièrement, il vous faut répondre une nouvelle fois à certaines questions pour que notre système de filtres ne pose que les questions pertinentes vous concernant (p. ex. pas de questions sur votre compagnon ou compagne si vous avez indiqué être seul·e).
  • Deuxièmement, nous étudions les évolutions des opinions et expériences dans la durée, ce qui suppose de réitérer les mêmes questions à un moment ultérieur.
  • Troisièmement, toutes les personnes qui ont participé à la première vague de l’enquête ne se sont pas vu poser les mêmes questions, ce qui peut entraîner des doublons en certains endroits. 

Pourquoi posons-nous des questions sans aucun rapport avec la procréation médicalement assistée ?

Notre intérêt ne porte pas uniquement sur la reproduction assistée, mais sur tout ce qui peut y être lié. Les convictions personnelles, et notamment la religiosité et la spiritualité, ont une influence sur la famille et la procréation, donc sur la procréation médicalement assistée. Tous ces tenants et aboutissants présentent un intérêt pour notre équipe de recherche.

Mes réponses sont-elles traitées de manière confidentielle ?

Oui, vos réponses à cette enquête sont traitées de manière strictement confidentielle. Si vous avez indiqué votre adresse électronique, elle est conservée  séparément des réponses au questionnaire. Une fois l’enquête terminée ou sur demande de votre part, les adresses seront supprimés, de sorte que les réponses seront rendues totalement anonymes.

Mes coordonnées seront-elles communiquées à des tiers ?

Non, jamais.

Vos coordonnées – si vous les avez indiques - se trouvent dans un dossier chiffré. Ce dossier est lui-même conservé sur un serveur comportant de multiples protections, situé dans les locaux de la Faculté de droit de l’Université de Zurich. Seules trois personnes de l’équipe de recherche y ont accès. Nous avons en outre l’obligation de traiter vos informations personnelles avec le plus grand respect et la plus grande prudence. En aucun cas, les données ne peuvent être communiquées à des tiers.

Mes réponses seront-elles communiquées à des tiers ?

Vos réponses ne seront jamais transmises à des tiers sous forme brute. Les informations que vous nous avez communiquées pourront être transmises à de tiers dans les deux seules configurations uniquement :

  1. Sous forme de résultats retravaillés avec soin (dans le cadre de publications scientifiques ou pour le public intéressé), vos informations étant anonymisées et présentées parmi de nombreuses autres. D’une part, vos réponses ne pourront pas vous être attribuées et, d’autre part, elles correspondront dans la grande majorité des cas à la moyenne de tous les résultats ou celle de certains sous-groupes (p. ex. une éventuelle divergence d’opinions entre hommes et femmes) qui est visée, et non à une information isolée. Il en va ainsi parce que notre recherche porte sur les opinions et expériences au sein de l’ensemble de la population. Or, pour ce faire, il nous faut une impression globale, qui est elle-même le fruit d’une multiplicité de perspectives différentes.
  2. Vos informations seront finalement publiées sous la forme d’un ensemble de données que des chercheuses et chercheurs pourront utiliser pour y trouver des réponses à leurs questions. Mais avant de rendre ces données accessibles à d’autres chercheuses et chercheurs, nous nous assurerons que toutes les informations susceptibles d’être exploitées pour identifier quelqu’un ont été supprimées. En général, cette identification est de toute façon presque impossible. L’ensemble de données anonymisé ne permettra pas de faire le lien avec votre personne. Il sera mis à la disposition exclusive de chercheuses et chercheurs en mesure de prouver, au moment de leur demande, qu’ils mènent un travail de recherche auprès d’une Université. Il Ieur faudra en outre signer un accord d’utilisation des données.

Pourquoi est-ce que le point médian est utilisé (« un·e ») ?

En ce moment, de nombreuses discussions ont lieu autour d'un langage inclusif, évoquant diverses possibilités (point médian, trait d’union, etc.). Avec notre enquête, nous souhaitons inclure tous les groupes de personnes. Nous avons opté pour le point médian car nous trouvons qu'il est à la fois inclusif et discret. Cela ne signifie en aucun cas que nous voulons exclure ou contrarier les personnes qui ne se reconnaissent pas dans cette nouvelle forme de langage.

Pour des raisons de compréhension, nous utilisons parfois des termes tels que "homme" et "femme" ou "mère" et "père", sous-entendant ainsi la cissexualité. Nous sommes toutefois conscients et souhaitons souligner ici que la réalité du genre et de la famille est plus diverse. En participant, vous contribuez à rendre cette diversité visible.

Comment le projet est-il financé / Qui lui apporte son soutien ?

Le projet « Human Reproduction Reloaded | H2R » est en majeure partie financé par l’Université de Zurich. Certains sous-projets sont également financés par le Fonds national suisse (FNS). L’enquête par panel bénéficie aussi du soutien de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

À qui puis-je m’adresser si j’ai encore des questions ?

Si vous avez une question dont vous n’avez pas trouvé la réponse ici, vous pouvez nous contacter à l’adresse charls@humanreproduction.uzh.ch.

À qui puis-je m'adresser si j'ai des préoccupations éthiques concernant l’enquête ?

L'enquête a été évaluée et approuvée par la Commission d'éthique de la Faculté de philosophie de l'Université de Zurich. Si vous souhaitez faire part de vos préoccupations éthiques à une instance indépendante de l'équipe de recherche, vous pouvez vous adresser au Président de la Commission d'éthique.

Prof. Dr. Christopher Hopwood
Psychologisches Institut
Binzmühlestrasse 14/34
8050 Zürich
E-mail: hopwood@psychologie.uzh.ch

Weiterführende Informationen

Contact

Si vous avez des questions, vous pouvez nous joindre par e-mail & via Instagram.

Par téléphone les mardis et jeudis de 11h00 à 16h00. au +41 44 635 23 44.